01/12/2011

Et si c’était plus beau vu d’en haut ?


 C’était ma nouvelle résolution de rentrée, mise en suspens depuis quelque mois je vous l’accorde, mais résolution tout de même :

Marcher, que dis-je, voler, en talons hauts.

Fière d’avoir enchainé trois jours perchée sur des échasses d’à peine cinq centimètres (il faut toujours commencer petit, ça marche pour – pratiquement – tout) me voilà prête à y ajouter trois centimètres de plus.

Et c’est là que généralement tout se complique, parce que le problème n’est pas tant de pouvoir évoluer sur plateforme que de savoir à quoi on ressemble vu de l’extérieur.
On se retrouve donc à guetter l’effet de réflexion des vitrines de boutique pour se donner une idée de l’allure que l’on peut bien avoir…

Ai-je l’air de Carrie Bradshaw arpentant la 5ème avenue ou d’une gourdasse mi-péripatéticienne, mi-manchot sur la banquise arpentant tant bien que mal…n’importe quel trottoir à la noix ?

Après deux passages devant la dite vitrine (il y a longtemps que j’ai fait mienne la maxime : « Le ridicule ne tue pas. ») avec finalement la quasi certitude que Bambi marche droit, on ne peut que se rendre à l’évidence que la télévision n’est en aucun cas un vecteur de connaissance pratique.

Croyez moi, cela me désole autant que vous, mais même après des années passées à regarder des films hong kongais en v.o. non sous-titrée en tentant de rentrer en communion avec l’esprit Kung Fu, je n’ai jamais été capable d’endormir un type avec mon pouce (c’est pourtant pas faute d’avoir essayé, me demandez pas dans quelle circonstance).
Il en est de même pour le maniement de l’épée, le grattage de guitare, le pilotage d’hélicoptère, le décodage d’ADN (n’est pas Grissom qui veut), et … la démarche de gazelle.

Constat fait, deux options :

[Non mais t’as raison,  plus besoin de faire des phrases complètes, non mais c’est  vraiment du grand n’importe quoi…]

Il est toujours possible de s’échiner à faire des aller retours à 12 cm du sol dans son 20 m2 pour s’entrainer, souffrir en silence en pansant ses ampoules purulentes et serrer les dents à chaque « c’est combien ? » accompagnés de manière systématique par un sourire libidineux.

Ou bien on peut se dire que l’essence de la féminité ne se trouve en aucun cas dans deux bouts de plastique ou de bois, qu’on peut être sexy en ballerines si on le veut, et que de toute façon il est inutile se forcer à subir des outrages que de toute évidence son corps refuse.

Soyez vous même ! Soyez plates ! (Euh...)






1 commentaire:

Belle-et-bio: Astuces beauté ! a dit…

Un petit coucou pour te souhaiter la bienvenue dans la fameuse blogosphère :) !

Je reviendrais te re-relire dans le week-end !

Gros bisous